L’association a remis au commissaire enquêteur une analyse critique de 16 pages.
L’ensemble du contenu de l’enquête et son bilan est consultable sur le site de la préfecture dans la rubrique » Avis et rapport du commissaire enquêteur, Préfecture des Pyrénées-Atlantiques ».
Nous y retrouvons l’ensemble des remarques apportées soit 135 observations pour l’autorisation d’exploiter. Dans son analyse le commissaire enquêteur s’appuie sur des avis d’agriculteurs venus dire l’importance de l’usine, hors certains ont arrêter leur élevage quinze jours après la fin de l’enquête et d’autres changent d’orientation.
A noter que le nombre d’erreurs et d’anomalies relevées dans le dossier déposé par le porteur de projet ne peut être interpréter comme il le prétend : « élaboré par plusieurs personnes », alors que l’on retrouve la même carte IGN tout au long du dossier, que certaines représentations sont sommaires (trous inexpliqués dans des représentations de dispersion d’odeurs),….
Dans son analyse, Ectare (délégué par le porteur de projet) ne prend pas en compte les odeurs émisent par les gaz des moteurs, la torchère, la chaudière et surtout la pollution occasionnée par le biogaz (le méthane est 4 fois plus polluant que le CO2) émis lors des vidanges de la structure notamment pour évacuer les boues de décantations, pour redémarrer la structure après une mort accidentelle des bactéries, ou du surplus de biogaz libéré par les soupapes (évents) présents sur les cuves,…
Que dire lors du remplacement du contenu du biofitre qui assure la rétention des odeurs du bâtiments, rappelons qu’il y a aussi les risques pathogènes,….
Nous avons toujours un doute sur la quantité des rejets liquides qui peuvent aller de 350 m3 annoncés à 510 m3 au final. Signalons que le projet est privé, mais la réalisation de la traversée de route est la charge de la Communauté de Commune ainsi que l’entretien du fossé. La perte de charge d’électricité occasionnée par les 15 km de raccordement au réseau depuis le site de production n’est pas évaluée.
Certaines remarques s’appuies sur une étude du cabinet SOLAGRO, équivalent de l’Apesa (mais plus réaliste), indiquant que le gisement mis en avant par le porteur de projet est injustifié.
Depuis le début, les élus et porteur de projet mettent en avant la diminution d’odeurs, or le dossier signale une production « autorisée » de 175 heures/an. Quel bilan en tirer ?